Le lancé du coq
Une très ancienne tradition, typiquement portovecchiaise…
Le matin du mardi gras, nos élèves avaient coutume de lancer dans les bras de leur enseignant, un beau coq enrubanné, avant de recevoir en retour une petite friandise et d’être autorisé à faire l’école buissonnière pour la journée.
Un usage qui est toujours d’actualité et qui puiserait sa naissance dans ses temps anciens où la nourriture était rare et les maîtres d’école considérés parmi les habitants les plus importants de la ville.
Leur faire don d’un coq, leur permettant d’être à l’abri de toute famine en quelque sorte, était ainsi un geste fort, marquant un profond respect de la part de chaque famille pour ses personnages clés de la ville !
A San Ghjuvà
Fête patronale de Porto-Vecchio
Si vous avez déjà choisi Porto Vecchio pour vos prochaines vacances, alors laissez nous vous conseiller une date, celle de la Saint Jean Baptiste, le 24 juin.
Fête populaire par excellence…
En effet, la Saint Jean Baptiste, saint patron des Porto-Vecchiais, est une date essentielle de l’agenda local et marque le début des réjouissances d’été.
À la base religieuse, a Festa di A San Ghjuvà, est devenue la fête populaire par excellence dans la cité du Sel et s’étale désormais sur une semaine.
U Luddareddu
Le Luddareddu représenté par un bonhomme de paille, est une allégorie du mois de juillet.
Luddareddu signifie en corse « petit juillet ».
Il faut savoir, que c’est durant ce mois que la population supportait les plus grandes chaleurs. Les Porto-Vecchiais se livraient à des travaux de forçats tels que : le démasclage et levage du liège, la fenaison, le battage du blé, ou bien encore la récolte du sel. De plus, ils devaient faire face aux épidémies de malaria qui sévissaient depuis de longues années.
La fin du mois donnait lieu à une explosion de joie. Une célébration où règnent l’ironie et les sarcasmes. Malgré une crainte profonde de Luddareddu, la population, suite à un procès de pure forme, va pendre puis brûler le mannequin afin de chasser le mal qu’il représente. Ainsi, le mois le plus chaud de l’année est symboliquement brûlé tout comme les travaux les plus difficiles, et la malaria.
Suite à cela, les Porto-Vecchiais iront retrouver la fraîcheur de la montagne.
La tradition est perpétuée chaque 31 juillet avec diverses animations populaires : atelier de confection de mini-luddareddi qui sont brûlés, en soirée, avec le Luddareddu, concert…